Le 10 décembre 2024, la ville de Douala, a été le théâtre du 6ème comité de pilotage du R2FAC, tenu à l’hôtel Prince de Galles. Cet événement a rassemblé 15 représentants des 17 institutions membres du réseau, marquant une étape importante dans la collaboration régionale en matière de recherche forestière. Une journée scientifique du réseau a suivi le 11 décembre, afin de favoriser les échanges avec les représentants des institutions membres.
Au cœur des discussions, la mobilisation de ressources financières s’est révélée essentielle, car elle a permis d’échanger sur les opportunités de montage de projets concernant l’appel d’offre « CAFI Science & Innovation ». Les membres du R2FAC ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération pour faire face aux défis environnementaux croissants. Dans cette dynamique, le COPIL a validé à l’unanimité les deux demandes d’adhésion de l’Université Pédagogique Nationale de Kinshasa et de l’Université Président Joseph Kasa-Vubu de Boma. Cette décision témoigne de l’engagement du R2FAC à élargir son réseau et à intégrer de nouvelles institutions.
Vers un statut renforcé pour un impact majeur
Le statut du R2FAC a été un sujet central des débats. Les membres ont convenu de faire du réseau, une association de droit camerounais, une option jugée préférable à celle d’être un organe de la COMIFAC. Ce nouveau statut vise à ancrer le R2FAC de manière formelle et à renforcer son influence sur les politiques forestières régionales.
Une vision partagée
Pour l’année 2025, le R2FAC a tracé une feuille de route ambitieuse, prévoyant la soumission de projets et l’organisation de multiples événements. Des ateliers de renforcement des capacités, des présentations lors de congrès internationaux, et des échanges virtuels sont au programme, garantissant ainsi la visibilité et l’efficacité du réseau. En s’appuyant sur la synergie entre ses membres, le R2FAC souhaite se positionner comme un acteur clé de la recherche forestière en Afrique Centrale. À travers ses initiatives, le réseau aspire à renforcer la coopération scientifique et à contribuer de manière significative à la gestion durable des forêts de la région.
